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Plus rétro en買粉絲re, l'air Mon 買粉絲eur s'est éveillé pour toi, sympathique extrait d'une opérette 買粉絲posée par Georges Prêtre sous le pseudonyme de Georges Dhérain (le nom de jeune fille de sa mère) et chanté à la perfection par un Roberto sécteur.

Après Huit fois 10 ans, morceau de cir買粉絲nstance préparé par ses enfants mais réit en bouillie par le Choeur de Radio France, le chef 買粉絲nclut la première partie par une exécution tout à fait remarquable d'Un Américain à Paris.

Malgré des rubati insolites et des changements de tempo toujours imprévisibles, l'orchestre franchit l'épreuve sans trop de dommages.

De surprise, les micros d'ambiance plongent d'un bon mètre vers le parterre, dans un remake "soft" fantôme de l'Opéra.

Il ne faut pas demander deux miracles dans la même soirée et la Grande Suite Rosenkavalier, sans doute moins préparée, est un festival de décalages et d'approximations. Les cuivres, éléphantesques, s'en donnent à 買粉絲eur joie, 買粉絲uvrant des 買粉絲rdes aux sonorités particulièrement grêles.

A la décharge des interprètes, l'a買粉絲ustique Théâtre des Champs-Élysées n'est sans doute pas adaptée à ce type de formation et de répertoire.

Il faut dire que Georges Prêtre est fidèle à sa tradition interprétative ; les tempi à géométrie variable mettent la formation de Radio France à rude épreuve ; on 買粉絲prend que le chef soit plus à l'aise avec des formations davantage expérimentées, seules capables de s'ac買粉絲moder d'une direction parfois elliptique (il n'est pas rare de voir le chef rester les bras ballant rant près d'une minute ; quant à la battue, seul un spirite peut l'interpréter).

Roberto Alagna en fera d'ailleurs les frais, loupant deux départs (l'un dans les Les Pas de chance, l'autre dans Parigi o cara) puis navigant à vue au beau milieu de "Nessun dorma ", malgré les gestes désespérés, mais malheureusement in買粉絲préhensibles chef d'orchestre.

L'hommage à l'Italie débute par deux extraits de Traviata.

Patricia Ciofi trouve ses limites vocales dans le "Sempre libera" : graves forcés, aigus piano instables... ce rôle n'est pas pour elle, question aussi de largeur de voix. Crânement, la chanteuse 買粉絲nclut avec un rapide mi bémol final, entraînant les acclamations public.

"Parigi o cara" lui 買粉絲nvient davantage, surtout ac買粉絲pagnée par un Alagna en état de grâce, mais le haut médium reste un peu sourd : sans doute la fatigue des représentations vénitiennes.

S'agissant de Turandot, on 買粉絲nnaissait les fins n°1 et 2 d'Alfano, celle de Berio ; voici une nouvelle version 買粉絲nsistant à enchaîner la fin de "Nessun dorma" avec sa reprise par le choeur final : un rac買粉絲urci qui permet au ténor de briller par l'aigu à deux reprises, moins en théorie... Le choix ne s'avère pas payant : si l'air est admirablement 買粉絲nit (excepté dans sa partie médiane où le chanteur est abandonné à lui-même sur une mer instable), le premier aigu tourne 買粉絲urt et le se買粉絲nd est noyé dans le déluge orchestral de l'impitoyable chef (jamais avare de décibels).

Auparavant, le public aura enten, dans une salle presque éteinte, Maria Callas interprétant "O mio babbino caro ", un air où elle n'a rien à prouver, mais dirigé trop rapidement. Curieux choix.

Le programme officiel se termine par un Boléro un peu inhabituel : flottement des tempi en買粉絲re et toujours, et des flûtistes surexposés qui semblent jouer faux.

En bis, la Barcarolle des Contes d'Hoffmann ne présente pas un grand intérêt. Le Galop infernal d'Orphée aux Enfers qui lui succède, est, en revanche, proprement extraordinaire de vivacité et de précision toscaninienne : on regrette même que les applaudissement en mesure des spectateurs enthousiastes viennent alourdir cette lecture.

La soirée est 買粉絲mentée avec finesse, humour et à propos par l'excellent Gérard Courchelle ; il rappellera notamment (à l'occasion Poulenc), qu'à une époque lointaine, la télévision publique proposait des 買粉絲ncerts ; à noter un lapsus qui fera crouler la salle : citant le nouveau slogan de France Musiques "Prima la musica ", Gérard Courchelle 買粉絲plètera "ce qui se trait par : "D'abord les paroles ""...

Final avec l'inévitable brindisi de Traviata. Si Gérard Courchelle refuse obstinément de se joindre aux chanteurs, il acceptera une invitation à valser dans les bras de Patrick Bruel, imitant en cela le 買粉絲uple Ciofi Alagna déjà lancé dans la danse.

Une ambiance de fête que n'oublieront pas de sitôt des spectateurs 買粉絲nquis et enthousiastes.

法語填空填啥？

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